Liebe Genossinnen und Genossen,
da es uns leider nicht möglich ist, am heutigen Treffen teilzunehmen, übersenden wir euch auf diesem Wege die besten Wünsche für eine produktiven Austausch, der hoffentlich zu einer intensiveren Zusammenarbeit der klassenkämpferischen Kräfte in Europa über nationale Grenzen hinweg führen wird. Das Kapital ist längst international organisiert, während unsere politischen Bewegungen meistens im nationalen Rahmen verbleiben. Das ist ein enormer Nachteil, der unserre Kämpfe nur all zu oft zur Niederlage verurteilt.
Für uns als Internationalistinnen und Internationalisten kann die Gründung eines Korrespondezkomitees nur der erste Schritt auf dem Weg zu europa- und idealerweise weltweit koordinierten Kämpfen der Unterdrückten und Ausgebeuteten, der ArbeiterInnenklasse sein.
Die Gründung unserer Vernetzung in Österreich erfolgte im Rahmen eines Konfliktes in unserer eigenen Partei als diese sich dem Willen der Bourgeoisie beugte und in der Regierung mit den Konservativen gemeinsam eine Obegrenze für Flüchtlinge einführte. Das war und ist für uns inakzeptabel, weil uns der Arbeiter in Paris, die Arbeiterin in Bukarest, der Arbeitslose in El Alto oder die Arbeitslose in Manila tausend Mal näher stehen als der Kapitalist in Österreich.
Aufgrund der reformistichen Politik unserer Partei- und Gewerkschaftsführung befinden wir uns folglich in einer Situation, in welcher wir an zwei Fronten gleichzeitig kämpfen müssen: Gegen die Angriffe des Kapitals und seiner Regierung auf die ArbeiterInnenklasse und gegen die Führungen unserer Gewerkschaften und unserer Partei, die aufgrund ihrer Standortlogik und ihres Wunsches nach einer friedlichen Koexistenz mit dem Kapital, unfähig dazu sind, die Interessen der arbeitenden Menschen gegen die Angriffe von oben zu verteidigen.
Hoch die internationale Solidarität!
Und hier das französische Original:
Cher(e)s camarades,
Comme nous ne pouvons malheureusement pas participer à la rencontre d’aujourd’hui, nous vous envoyons par ce biais nos meilleurs souhaits pour un échange productif, qui mènera, nous l’espérons, à une coopération renforcée de ceux engagées dans le combat de classe en Europe et au-delà des frontières nationales. Depuis longtemps, le capital est organisé de manière internationale alors que nos mouvements politiques restent, la plupart du temps, dans le cadre national. Ce qui est un inconvénient majeur qui condamne trop souvent nos combats à la défaite.
Pour nous, en tant qu’internationalistes, la fondation d’un comité de correspondance ne peut être que le premier pas sur le chemin de combats coordonnés des opprimés et exploités, de la classe ouvrière – au niveau européen, et, de manière idéale aussi au niveau mondial.
La fondation de notre réseau en Autriche s’est faite dans le cadre d’un conflit dans notre propre parti lorsque celui-ci s’est soumis à la volonté de la bourgeoisie et a introduit, en étant au gouvernement ensemble avec les conservateurs, un chiffre limite pour l’accueil des réfugiés. Ceci était et reste pour nous inacceptable, car pour nous le travailleur à Paris, l’ouvrière à Bucarest, le chômeur à El Alto ou la chômeuse à Manille nous sont mille fois plus proches que le capitaliste en Autriche.
A cause de la politique réformiste de notre direction de parti et de notre direction syndicale, nous nous trouvons donc dans une situation où nous devons combattre simultanément sur deux fronts : contre les attaques du capital et de son gouvernement contre les travailleurs et travailleuses et contre les directions de nos syndicats et de notre parti qui, à cause de leur logique de tout faire pour maintenir les usines sur place au détriment de la classe ouvrière dans d’autres pays et de leur souhait d’une coexistence pacifique avec le capital sont dans l’incapacité de défendre les intérêts des femmes et hommes qui travaillent contre les attaques d’en haut.
Vive la solidarité internationale !
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